Cartes
Première proposition: il convient de sortir de la “carte”. Y passer et s’en passer semble
bien être son seul et unique objet. Mais s’en passer pour passer à quoi? Et
n’est-on pas déjà passé ailleurs ou à autre chose lors de son ou ses passages?
Si aucune cartographie ne pré-inscrit les parcours, demeure cette nécessité,
celle du passage lui-même, avec l’altération qu’il exige pour se produire. ‘Se
passer de, passer à’ ne peut se passer de cette altération. Ce qui suit s’en
tient à ce passage.
Seconde proposition: invitation au filé cinématographique, la “carte” est rétive à toute
description. Plus exactement, elle met en jeu l’impossible descriptivité d’un
monde, d’un espace, quels qu’ils soient. A la jointure d’une géographie et d’une
histoire, d’une science des repères et d’une superposition de signes juxtaposés,
elle entrelace son évocation descriptive – toujours supposée – à l’aporie
inscrite, quoique non tracée, de la représentation. Et ceci, qu’elle soit plane,
fragmentaire ou étendue, dressée ou arrondie, enroulée ou suspendue,
objet-relief ou mappemonde, surchargée ou
elliptique.
Troisième proposition: son concept s’élabore en marchant, dévolu à l’impossibilité d’en
rester à une seule définition de sa limite. Cette traversée est plus celle des
lettres et des nominations, que celle des lieux. Tout lieu étant lieu-dit, ce
dont la “carte” atteste, c’est de la construction diagrammatique à la fois d’un
œil et d’un temps: tentative réitérée d’atteindre à un centre territorialisé,
pause abritant le plissement d’une désorientation.
Parcours
La place que la constitution des cartes vient définir, relève d’une inquiétude, celle de
garder la trace repérable de trajets, de venues et de départs. Cette
constitution est multiple, autant qu’une civilisation, à chaque fois, décline
son extension et sa tenue 1. Encore récemment, une nation s’exposant à sa propre
image, recourrait au déploiement d’un territoire imaginaire susceptible de
répondre à un “que se passerait-il si …?”2.
Cette déclinaison s’est elle-même démultipliée, chacun se proposant la réalisation
d’un tracé de ses dérives, déroutes et trajectoires. Si bien qu’entre la
maîtrise d’une topographie domestiquée et militarisée, et la simulation
éventuellement subversive d’une institution du regard, les figures du mouvement
et de la ville arpentée se sont installées, figures éminemment politiques du
sujet moderne.
Car c’est de “l’Etat” qu’en l’occurrence toute carte fait son pain. Loin de n’être que le
report des lieux, elle institue la visibilité croisée du fantasme d’un espace
propre, de la “substitution d’un non-temps” aux “tactiques des usagers qui
“rusent” avec les occasions”, et enfin, de la “création d’un sujet universel et
anonyme” 3.L’extension de cette
triple caractérisation de la ville à celle de l’Etat, ne fait que légèrement
accentuer le propos de M. de Certeau. En effet, la ville est le lieu des
non-lieux, ce par quoi l’on peut entendre des manières de passer. Reprenant à R.
M. Rilke l’expression “d’arbres de gestes”, le remuement de ceux-ci transite
sans que cette histoire spatiale ne puisse jamais être mise en tableau en un
lieu donné.
Toute “carte” installe une visibilité de cette non mise en tableau. Même réduite à une
idiosyncrasie revendiquée, elle propulse le regard sollicité dans les parages de
la nomination des lieux. Cette dernière crée du non-lieu, autrement dit du
passage, à partir duquel s’espacent les légendes, les mémoires et les rêves. Cet
espace (non-lieu des lieux) de la “carte” signifie ce que nous nommons ici
“Etat”: “c’est, dans le lieu, ‘être autre et passer à l’autre’” 4. Dans
l’éloignement à l’égard de l’espace propre, par la substitution inversant les
tactiques relativement au non-temps, et par la reprise destituant le sujet
supposé universel de sa représentation instituée, ce que profile la “carte”,
c’est l’écart par lequel tout rapport de soi à soi, non seulement altère les
lieux, mais en outre déplie un empilement d’histoires. Il est trop manifeste
actuellement que l’embarras des Etats au sujet des villes n’atteste que de cette
supercherie cartographique dont cependant bien des propositions artistiques
persistent à dresser l’image: passer d’un lieu à l’autre sans
altération.
Description
En proposant un “Etat des lieux” condensé du lieu constitutif d’une “carte”, un
trait toutefois exige d’être relevé. C’est celui de la description. Ce trait
descriptif ne se réduit pas à la simple allégorisation de la peinture elle-même.
Comme le relève C. Buci-Glucksmann, l’écart entre le plan des cartes et le
regard surplombant, comme écart, est une opération, définissant ainsi ce qui
fait la qualité du tableau comme “diagramme d’une idée” – en s’en tenant pour
l’instant à l’expression de M. Duchamp 5.
Il ne convient certes pas de nier l’impact singulièrement moderne de cette
caractérisation.
Si l’on songe immanquablement à la peinture hollandaise du XVIIe siècle, les éléments
instituant la problématique cartographiée de la description s’imposent cependant
dés la “première carte”, pour ensuite se distribuer au gré des récits et
tentatives graphiques contribuant à l’anthropologisation des espaces parcourus.
A chaque fois un supplément graphique vient se substituer à une incertitude de la
connaissance: “boucler un cercle, compléter le carré, fermer les polygones, …”,
bref assurer au territoire visé une “bordure … selon les structures a priori
d’une géométrie censée gouverner le monde” 6, redécoupant toute figure par une
forme théorique.
Ainsi en va-t-il aussi à propos de la véracité du témoignage. Dans son avertissement au
lecteur, M. de la Porte prend bien soin d’enjoindre celui-ci de ne point
“s’ébahir de ce qu’[il trouvera] la description de plusieurs arbres, comme des
palmiers, bêtes et oiseaux, être totalement contraire à celle de nos modernes
observateurs” 7. C’est ici l’écart entre un champ et un autre qui vient défier
les certitudes séparant par trop espaces mentaux et sociaux, lectures politique
et savante. Sans compter avec les rivalités et incrédulités autour et à la suite
de la découverte de l’Amérique, dont le nom même nécessita une invention dûment
patentée. Ce sont toutes les représentations du monde qui entrent en crise, dès
lors que le principe unificateur de ce qui est considéré comme descriptible est
mis en déroute.
Pour n’en rester qu’à l’instauration renaissante, lorsqu’Alberti propose sa Descriptio
urbis Romae vers 1440, ce sont, entre autres, les instruments des astronomes et
des navigateurs (astrolabes et quadrants) qui sont mis à contribution, engageant
ainsi un report des pratiques maritimes (détermination des azimuts et des
altitudes, tracés des portulans) vers le relevé géodésique. Ce glissement de la
mer vers la terre, à travers savoirs et voyages, marque toute la transformation
des représentations, descriptions et constructions d’images, re-prenant la
mesure du monde, selon la multiplicité de ses approches et de ses dimensions.
L’on peut ainsi qualifier ce qui relève de la description de la manière
suivante: “L’incertitude des limites nuance l’opposition entre ici et ailleurs.
L’ici focalise l’espace. Tout ce qui concerne ce dernier le fait par rapport au
lieu où est le sujet. Ici est un centre : peut-être le seul centre réel. Il ne
fait référence qu’à lui-même. Il nie ailleurs” 8. En regard, c’est à la réversion
d’une telle négation que seront entreprises toutes les tentatives visant à
présenter comme d’“ici” ce qui est tenu comme le plus “ailleurs” et “d’alors”,
autrement dit le paradis 9.
Limite
Si la “carte” se mesure ainsi aux “lieux”, aux “noms”, aux “passages”, elle ne le fait
qu’en instaurant le texte de son entreprise. Ce texte ne se réduit ni à l’index
ni à la légende mais prend la mesure de la lettre, de l’écriture. En y associant
la nécessité de la marche, du cheminement, pas à pas, elle s’inscrit dès lors au
registre de ce “parler des pas perdus” qui, selon M. de Certeau, comprend
“énonciations piétonnières” et “rhétoriques cheminatoires” 10. L’on parle avec
ses pieds.
Ce trajet cependant comprend sa limite, moins dans la représentation qu’il se donne de
lui-même, ou dans les lointains qu’il se donne comme horizon, que dans
l’impossibilité qu’il se propose d’arpenter: le discontinu. Si le tracer semble,
si raffiné qu’il soit, offrir la ressource d’une continuité, même inscrite par
des pointillés, il échoue à signifier l’écart par et dans lequel il s’inscrit.
Aucune “carte” n’y échappe. Quoique souvent qualifiée de construction
partiellement arbitraire, elle tient à la démonstration qu’elle suppose, celle
d’une circulation avérée. Elle recèle en elle l’instance de l’utopie, qui ne
renonce jamais au postulat d’un lieu de tous les lieux, originaire, en voie
d’apparition. Elle sollicite bien la compréhension mais à partir, avons-nous
dit, du fantasme de l’espace propre.
Or, ce fantasme ne comporte aucune neutralité gnoséologique. C’est un fait largement
acquis que le domaine de prédilection de la cartographie dépend de la politique
dans l’étayage qu’elle propose d’un nationalisme spatial: “L’historiographie de
la carte a toujours eu un violent parfum nationaliste” 11. S’y ajoute le
“chauvinisme scientifique”, l’idéologie du progrès et de la précision, voire
celle d’un évolutionnisme néo-génétique, passage obligé, à l’échelle de
l’espèce, du pictogramme à l’abstrait. Ces traits généralement réservés au
domaine de l’épistémologie, rencontrent ceux généralement associés à l’art:
texte et iconologie viennent spécifier lecture et établissement de “cartes”,
diversifiant les codes et les portées de ceux-ci.
Ce qui les traverse pourtant, c’est ce discontinu qui, quoique non-inscrit, structure les
projets. Le fantasme de l’espace propre se déploie en vertu d’un horizon, celui
d’une vérité de la “carte”. Si l’on suit D. Woodward, il y aurait une ambition
de totalisation, innervant le tracé cartographique: “Les cartes ne fragmentent
ni ne banalisent la réalité; elles mettent en valeur sa signification
holistique. Finalement, le but ultime de la cartographie est de nous aider à
comprendre l’essence même du monde humain, sa vérité” 12. Ce qui, somme toute,
s’inscrit dans l’ambition d’une “œuvre d’art totale”. Double limite donc: d’une
part, la “carte” échoue dans l’inscription du discontinu; d’autre part, elle
postule l’unification du monde et du regard sous la coupe d’une totalité
réalisée (ou à réaliser), même si elle prévient parfois de son caractère
partiel.
Descartes
A une telle ambition, celle de “l’œuvre d’art totale”, il est devenu courant d’opposer le
rhizome. Se cantonnant dans l’approximation du passage du virtuel à l’actuel,
l’arborescence disséminatrice du rhizome vient composer paradoxalement un chœur
exonéré au préalable du moindre soupçon d’ambition totalisante. Sans reprendre
ici les différenciations cependant nécessaires entre la proposition deleuzienne
et les pratiques sociales qu’elle semble articuler – il en va de même en ce qui
concerne l’image et le cinéma 13 – une remarque générale s’impose: il n’y a pas
de limite absolue.
En conséquence, aucun hors-limite ne se détermine ex-nihilo. Chaque inscription
relève de la délimitation qu’elle produit et à partir de laquelle elle se
produit. Apposer à la cartographie une dimension artistique, c’est déplacer
l’une des limites assignées à la visibilité. En retour, une pratique artistique
placée sous le signe du “cartographier”, revient à la qualifier selon le régime
de la dominance politique dont l’histoire de la cartographie atteste. En ceci,
représenter le monde n’a de cesse de renvoyer à un seul geste, celui d’un acte
de foi: ceci est ici, cela, ailleurs. Cette indexation doit en toute bonne
dialectique se nier: ailleurs aussi il y a un ici, ce qui entraîne que l’ici
comme l’ailleurs sont traversés par leur singulière délimitation d’une
frontière: ici/là-bas. Si l’on peut reconnaître ici un écho hégelien, c’est de
la même manière que précédemment nous donnions une extension supplémentaire à
cette évocation: ville, Etat, sensiblement et certainement, s’articulent autour
des désorientations que l’ici/
là-bas
signifie.
Si l’ambition de la “carte” doit s’effacer, le pluriel des “cartes”,
livre-palimpseste des parcours suspendus, interrompus, repris, offre-t-il pour
autant la surface de ses graphies? S’il n’y a pas de limite absolue, ni de
hors-limite tout aussi absolu, cela n’entraîne-t-il pas la limite à n’être
limitée que par elle-même? Ce à quoi cette question nous conduit, c’est à
l’examen, moins de la limite, qu’une certaine limite, ce que nous avons annoncé
sous le terme de frontière. Aucune “carte” ne fait l’économie de la frontière.
De deux façons: celle, déjà mentionnée, du nationalisme, et celle du concept de
“carte”.
Ce qui trame la destitution d’une totalisation escomptée, c’est l’attention souvent
négligente portée à l’historicité des certitudes déniées. Si la science, la
méthode, le monde, la vue, les codes sont requis, souvent leur élaboration évite
un nom, celui de Descartes, si ce n’est pour une déqualification du “cartésien”.
Peut-on s’en tenir là, surtout si l’on s’inquiète de la “carte”? Une simple
citation engage à répondre non: “… il n’y a aucunes images qui doivent en tout
ressembler aux objets qu’elles représentent …”, de sorte que les figures “…
souvent, pour être plus parfaites en qualité d’images, et représenter mieux un
objet, (…) doivent ne lui pas ressembler” 14. Ce qui s’énonce ici, c’est une
nécessité: pour que le corps soit informé, encore faut-il qu’il soit à même de
s’imager ce dont il reçoit déjà la figure. Cela ne passe pas tant par une
ressemblance, que par une vérité de l’image. Or sa vérité, c’est d’être signe.
Sans éliminer complètement la similitude (et donc la question de l’adéquation,
de l’analogie, et de l’être), la tentative est là pour faire résonner deux
systèmes de signes entre figures naturelles et images
artificielles.
Ce qui importe, c’est le “en tout”: aucune image ne se doit à la ressemblance totale
avec l’objet. Au contraire, plus elle s’en éloigne, plus elle gagne en
perfection, plus elle manifeste sa vérité d’être signe de, pour une imagination
apte à pratiquer une géométrie naturelle, autrement dit, pratiquer cette
estimation à l’œil d’une distance, d’une grandeur, d’une figure. A l’encontre
d’une géométrie de la nature, l’estime de l’arpenteur: il s’agit d’une “action
de pensée, qui, n’étant qu’une imagination toute simple, ne laisse point
d’envelopper en soi un raisonnement tout semblable à celui que font les
arpenteurs, lorsque, par le moyen de deux différentes stations, ils mesurent les
lieux inaccessibles” 15.
Descartes problématise l’écart d’une représentation sémiotique qui peine à se débarrasser
complètement de la ressemblance. Il déplace plutôt le lieu de la ressemblance:
non pas entre monde et corps-sujet se représentant ce monde; non pas entre objet
et image, mais entre deux images-signes. Cette dé-localisation du lieu de
l’image importe, puisque, au passage, ce sont les pratiques des graveurs de
tailles-douces qui sont sollicités. C’est tout le statut de l’imagination
scientifique qui se trouve ainsi mis en jeu, déterminant notamment celui des
gravures reproduites dans un autre traité, celui consacré à
L’homme.
S’agissant de savoir comment se forment dans le cerveau “les idées des objets, dans le lieu
destiné à ‘l’imagination’ …”, Descartes renvoie à des figures qu’il demande de
“voir”, de “regarder”. Mais ce qui est à regarder, ce sont des actions: “les
esprits qui sortent de la glande H, ayant dilaté la partie du cerveau marquée A,
et entrouvert tous les pores, coulent de là vers B, puis vers C, et enfin vers
D, d’où ils se répandent dans tous les nerfs ” 16. Cette figuration de la
figuration dénie au corps un pur et simple mécanisme. Il lui faut des figures
artificielles qui, parce qu’elles ne ressemblent pas à ce dont elles montrent
l’efficace, sont plus parfaites que lui.
Ce qui
n’est pas figuré, c’est le processus nécessaire de défiguration: il aurait fallu
s’exposer à la dissemblance disjointe de la ressemblance, au “ici/ailleurs”,
mais cela Descartes ne le tente pas: telle est sa frontière. Et depuis, telle
est la déconvenue des “cartes”.
* Docteur
en philosophie et enseignant à l’ARBA (Bruxelles).
1. Voir e.a. Cartes et figures de la terre, Paris, Centre Georges Pompidou, 1980; G.
Kish, La carte, image des civilisations, Paris, Le Seuil, 1980; C. Jacob,
L’empire des cartes. Approche théorique de la cartographie à travers l’histoire,
Paris, Albin Michel, 1992.
RETOUR
2. En
supposant notamment que le niveau de la mer monte à 1400 m, la Suisse devient
île (figure non neutre); à moins que la reprise des relevés soviétiques des
installations militaires suisses ne suggère la trame d’un paysage dans le
paysage en vue d’une autre affectation des lieux. Voir ImagiNation. Livre
officiel d’Expo. 02, Payot, Lausanne, 2002, pp. 48-51.
RETOUR
3. Voir M. de Certeau, L’invention du quotidien. 1. Arts de faire, Paris, UGE 10-18,
1980, rééd. Gallimard 1990, p. 143. Et pour ce qui suit, tout le chapitre VII, “Marches dans la ville”, pp. 139-164.
RETOUR
4. M. de
Certeau, L’invention du quotidien. 1. Arts de faire, lang=NL
style="mso-ansi-language: NL"> size=2>op. cit., p.
164.
RETOUR
5. C.
Buci-Glucksmann, L’œil cartographique de l’art, Paris, Galilée,
1996, p. 53.
RETOUR
6. C.
Jacob, L’empire des cartes…, op. cit., p. 183.
RETOUR
7. Dans
A. Thevet, Les singularités de la france antarctique (1558), Paris, Le temps,
1981. Voir aussi dans un tout autre contexte, F.-R. Martin, “Au sujet de
Grünewald: le statut théorique de la description, en France et en Allemagne
(1900-1940)”, dans R. Recht (dir.), Le texte de l’œuvre d’art: la description,
Colmar/Strasbourg, P.U. Strasbourg, 1998, pp.137-153. Sur l’Amérique, voir La
fortune d’un nom, America, présentation par A. Roussin de la “Cosmographia
introductio” et des “Lettres” d’Amerigo Vespucci, Grenoble, J. Millon,
1991.
RETOUR
8. P.
Zumthor, La mesure du monde, Paris, Le Seuil, 1993, p. 60. Voir aussi C. Jacob
et F. Lestringant (dir.), Arts et légendes d’espaces, Paris, Ecole normale
supérieure, 1981 ; F. Lestringant, L’atelier du cosmographe ou l’image du monde
à la Renaissance, Paris, Albin Michel, 1991. Sur Alberti, voir e.a. J. K. Gadol,
Leon Battista Alberti (1969), Paris, Ed. de la passion, 1995, p. 159
sq.
RETOUR
9. Voir
e.a. J.-R. Massimi, “Montrer et démontrer: autour du Traité de la situation du
Paradis terrestre de P. D. Huet (1691)”, dans A. Desreumaux, F. Schmidt (dir.),
Moïse géographe. Recherches sur les représentations juives et chrétiennes de
l’espace, Paris, Vrin, 1988, pp. 203-225.
RETOUR
10. M. de
Certeau, L’invention du quotidien. 1. Arts de faire, op. cit., pp.
147-154.
RETOUR
11. J. B.
Harley, “L’histoire de la cartographie comme discours”, Préfaces 5, dossier“ La
cartographie et ses méthodes”, déc. 1987-janv. 1988, p. 72.
RETOUR
12. D.
Woodwaard, “La cartographie et la méthode artistique”, Préfaces 5, dossier “La
cartographie et ses méthodes”, déc. 1987-janv. 1988, p. 88.
RETOUR
13. Voir
à ce propos les remarques de J. Rancière, Le destin des images, Paris, La
fabrique, 2003.
RETOUR
14. R.
Descartes, “La dioptrique, Discours IV”, Œuvres, VI, Paris, Vrin, 1982, p. 113.
RETOUR
15. R.
Descartes, “La dioptrique, Discours IV”, Œuvres, VI, Paris, Vrin, 1982, p. 138.
Pour tout ceci, voir J.-P. Cavaillé, Descartes, la fable du monde, Paris, Vrin,
1991, pp. 116-117, ainsi pour ce qui suit le chapitre IV, “Les images du monde”,
pp. 127-180.
RETOUR
16. R.
Descartes, “De l’homme”, Œuvres, XI, Paris, Vrin, 1974, p.
174.
RETOUR
|